lundi 20 août 2018 Il y a: 6 années
Categorie: A.C.S.L, Dossier de presse
Le village du Flammekueche
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La 34e fête de la tarte flambée organisée par l’ACSL (Association Culture Sports et Loisirs) s’est déroulée ce week-end sous le chapiteau à Boesenbiesen, animée par l’orchestre FM Light.
La tarte flambée est issue d’une tradition bien alsacienne. Autrefois, tous les paysans cuisaient leur pain dans des fours à feu de bois. Après avoir préparé leurs miches, il restait toujours de la pâte pour les flammekueches car rien ne devait se jeter.
A Boesenbiesen, la pâte est préparée spécialement pour la fête. Dès samedi soir, c’est une équipe d’une soixantaine de bénévoles qui s’est mise au travail pour préparer les tartes flambées salées et sucrées. « Tout est fait sur place avec des produits frais », explique le président de l’ACSL Bruno Bouillé avec une certaine fierté. « Arnaud prépare les 300 kg de pâte, une équipe épluche les 120 kg d’oignons et les pommes », ajoute-t-il. « Lors du coup de chaud, on ne parle pas beaucoup dans les coulisses, chacun sait ce qu’il a à faire », conclut-il.
Derrière le four depuis le début
La fête a débuté samedi en présence des membres de la confrérie des Zewwelatreppler de Sélestat, des Rieslinger de Scherwiller et du Grand Maître, Daniel Werling, de la Confrérie de la Véritable Flammekueche d’Alsace. « C’est toujours impressionnant de voir ce qu’ils arrivent à réaliser dans une petite commune pour respecter la tradition du véritable Flammekueche », nous dit-il.
L’une des opérations les plus importantes dans la préparation des Flammekueche, c’est la cuisson. « Au début, nous n’avions que des petits fours à deux tartes… Avec l’expérience, nous avons conçu nous-mêmes nos fours à quatre tartes », explique Michel, qui fait sa 34e année derrière le four. « Ce qui est important dans la cuisson, c’est d’avoir un feu de bois régulier avec de belles flammes. Une fois qu’elle est bien dorée en surface, il faut la monter au deuxième niveau pour cuire le fond ».
On vient de partout !
A l’entrée sous le chapiteau, quatre cartes, une de l’Alsace, une de la France, une de l’Europe et une du monde. A l’aide d’un petit drapeau, chacun a pu marquer d’où il venait. Outre l’Alsace représentée du Nord au sud, on venait d’Allemagne, d’Angleterre, de Belgique, d’Italie et même d’Egypte.
Parmi eux, Laurie qui vient de Contrexéville et qui est tombée amoureuse de l’Alsace. « La tarte flambée, c’est une religion par ici », dit-elle en rigolant.
Dimanche en fin de journée, la fête a repris de plus belle, avec les Willerthaller qui ont assuré l’ambiance comme ils savent si bien le faire.