Samedi dernier, l’église Saint-Sébastien de Boesenbiesen était bien trop petite pour accueillir tous les fidèles venus rendre un dernier hommage à Fernand Rohr. Membres du conseil municipal, des sapeurs-pompiers, des associations locales, du conseil de fabrique de l’église, habitants de Boesenbiesen et alentours sont venus nombreux accompagner la famille du défunt.

Fernand Rohr était né le 5 décembre 1935 au foyer des époux Gustave et Françoise Rohr. Il était l’aîné des trois enfants du couple. Après sa scolarité, il a appris le métier de charpentier. En juillet 1956, il a été appelé sous les drapeaux et envoyé au Maroc avant d’être transféré en Algérie. À son retour en octobre 1958, il a créé son entreprise de maçonnerie/charpentier à Boesenbiesen pour travailler à son compte.

Le 26 décembre 1963, il a épousé Jeannette Schrotz de Maisonsgoutte. Le couple s’est installé à Boesenbiesen. Deux enfants sont nés de leur union : Denis, époux d’Agnès Braun, qui habite Boesenbiesen et Francis, époux de Corinne Prinz, qui habite Schwobsheim. Francis a repris l’entreprise de son père, lorsque ce dernier a eu un grave accident en décembre 1992.

Fernand a eu la joie d’être entouré de quatre petits-enfants. Durant sa vie active, Fernand Rohr a beaucoup œuvré pour la commune : il a été membre du conseil municipal de 1971 à 2001 sous le mandat de trois maires. Il s’était également énormément investi dans l’association Culture Sports et Loisirs et a participé à la construction de la première salle socioculturelle. Il a également été sapeur-pompier volontaire durant 21 ans et membre du conseil de fabrique de l’église durant 25 ans, dont 21 ans comme président.

Les Boesenois garderont de lui l’image d’un homme discret et généreux, toujours prêt à rendre service sans compter ses heures. Pour lui, le bénévolat n’était pas un vain mot. Il mettait ses compétences, ses outils et son temps à la disposition de ses concitoyens, sans limites. Il ne disait jamais « Il faudrait faire… ». Il faisait.

Lors de ses obsèques, le maire, Jean-Blaise Loos a prononcé un discours émouvant. « Nous perdons un homme qui a rendu une multitude de services à notre commune. Il faisait partie de ces hommes humbles qui, tout en s’attachant à se fondre dans la masse, savaient être efficaces et précieux. »