mercredi 08 août 2018 Il y a: 6 années
Categorie: Dossier de presse
Cigo’zelles et Madagazelles
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Julie Braun et sa sœur Laurence Erbrech, Estelle Danner et Émilie Gauer de l’association Cigo’zelles ont participé mi-juillet à la course humanitaire Madagazelles.
« Il y a un an , c’était un pari un peu fou, car nous ne sommes pas de grandes sportives et encore moins des baroudeuses, confie Émilie Gauer, originaire d’Épinal. Avec nous sur la ligne de départ de la course humanitaire Madagazelles, il y avait 60 participantes, toutes habitées par cette même envie d’aventure et de partage… Que de larmes versées à la fin de cet incroyable voyage ! »
Trois autres membres de l’association les Cigo’zelles, dont le siège est à Boesenbiesen, y ont participé. Parmi elles, Julie Braun, enseignante à Gerstheim et Estelle Danner, son Atsem.
Ensemble, avant le grand départ, elles ont construit un projet scolaire autour de cet événement. « Ce voyage a été partagé avec nos élèves de maternelle pendant un an. Il a même servi de thème à la kermesse de fin d’année. Quel bonheur d’avoir pu rencontrer ces enfants, ces enseignants et visiter ces écoles malgaches. Nous rentrons enrichies de cette expérience. »
Laurence Erbrech, native de Hilsenheim, sœur jumelle de Julie Braun, faisait aussi partie du voyage. Comme Émilie Gauer, avant de partir, elle a mené diverses actions dans sa commune de domiciliation, en Lorraine.
Cahiers, trousses, peluches
L’objectif de cette course de huit jours à travers Madagascar et certaines de ses îles ? Apporter et distribuer près de deux tonnes de fournitures scolaires. « Tout ceci n’aurait pu être possible sans le soutien des mairies, élèves et villageois de Boesenbiesen, de Gerstheim et de Roussy-le-Village (Moselle) qui ont tous participé à la collecte de fournitures pour notre projet ainsi que tous nos partenaires, confie Laurence Erbrech. Nous avons été touchées par tant de générosité. »
Les Madagazelles ont couru sur des îles d’une incroyable beauté. Chaque école était un point d’arrivée. Là, un accueil fait de danses et de chants d’enfants leur était réservé. Les élèves rejoignaient ensuite leurs classes avant de se voir remettre leur trousseau scolaire.
Chacun a reçu cahiers, trousse complète, règle et pour les maternelles, des peluches et des crayons de couleurs. « Nous avons vécu des moments très forts, déclare Estelle Danner. Cela permet de relativiser, de remettre en question nos vies, nos modes de consommation, nos perceptions ou encore notre définition du bonheur. »
Le dépassement de soi, la complicité et la simplicité ont accompagné les Cigo’zelles tout au long de leur aventure !
