Cent trente motos anciennes datant de 1920 à 1980 ont participé à ce grand prix du Ried et l'averse qui est tombée en fin de matinée n'a pas entamé l'enthousiasme des pilotes.
Une course de régularité
« C'est une course de régularité pas de vitesse » avertit Fabrice Comini du Moto-Club du Ried. « Ce sont les pilotes qui, durant les deux manches, l'une le matin et l'autre l'après-midi, effectuent les quatre tours avec le moins d'écart dans les temps qui remportent la manche » ajoute-t-il.
Parmi les 130 pilotes engagés, plus de la moitié d'entre-eux, était venue d'Allemagne et de Suisse. « Les quatre membres de la famille Langenberger sont venus d'Allemagne pour participer au Grand Prix de Boesenbiesen, Nina, la plus jeune d'entre eux, qui pilotait une Benelli 125 de 1971, n'avait que 18 ans » signale Daniel Braun. Elle était engagée dans la classe 3, les moins de 250 CC des années 1970, aux côtés de sa mère Sabine qui pilotait elle aussi une Benelli.
Dans la classe 3, les femmes, au nombre de huit, étaient d'ailleurs bien représentées. « J'ai toujours fait de la moto, à mes débuts c'était à l'arrière, depuis que j'ai le permis, je pilote une moto » témoigne Steeve Finck, 35 ans, originaire de Ringeldorf, bien assis sur sa Yamaha RD 350 de 1973. « C'est une des premières motos à clapets » tient-il à préciser. Sa moto est équipée d'une caméra pour revivre les meilleurs moments de la course. Comme il n'y pas d'âge limite pour participer au Grand Prix, Horst Hartmann, 80 ans, venu de Constance est venu rejoindre la course avec son side-car. Malgré la pluie et deux chutes sans grande gravité, ce seizième grand prix s'est déroulé dans de bonnes conditions.
GR