Cent trente motos anciennes participent à cette course de régularité, avec des machines souvent plus anciennes que leurs pilotes. Dès vendredi soir, les premiers concurrents du Grand prix du Ried sont arrivés et se sont installés sur le site, avec tout leur équipement.
« Elle perdun peu d'huile... »
Pour certains, c'est un vrai atelier de mécanique qu'ils ont emmené avec eux. « Je suis venu vendredi soir, avec mon camping-car spécialement aménagé pour transporter mes trois motos », indique Reiner, 58 ans, mécanicien moto venu de Bar-le-Duc. « Je fais de la moto depuis l'âge de 16 ans. »
Julius Kremer, champion du monde de side-car en 1971, un hôte de marque, a lui aussi fait des kilomètres pour venir à Boesenbiesen. Sa combinaison est pleine d'huile à l'arrivée de sa première course. « Elle perd un peu d'huile, ma Rudge TTR 500... Vous savez, elle date de 1933, elle est plus âgée que moi. »
« Les vingt pilotes inscrits au dernier moment ont permis à la course d'avoir lieu », explique Daniel Braun, le président du MC du Ried. « Les frais sont de plus en plus élevés, les assurances de pilotes et la responsabilité civile des organisateurs, tout comme les budgets des pilotes sont de plus en plus importants ».
Dès ce matin 8 heures, la course continue. Dans les villages, la vitesse est limitée à 50 km/h, et les pilotes qui la dépassent risquent une exclusion par le directeur de course. En dehors des villages, la vitesse peut dépasser 90 km/h.
La particularité de cette seizième édition, on la cherchera dans la classe 3, les motos de moins de 250 cm³ des années 70, dans laquelle participent huit pilotes féminines sur les vingt concurrents. Pour les « Boesenois » et les « Schwobsies », pas de grasse matinée ce dimanche, les pétarades débutent dès 8 heures.
GR