Ils sont venus des quatre coins de France et de pays limitrophes pour participer à ce 19
e Grand Prix du Ried, une course de régularité pour motos anciennes, sur un circuit interurbain de 3,3 km entre Boesenbiesen et Schwobsheim. « Le millésime 2017 est très bon, les motards sont bien plus nombreux que l’année dernière, c’est une course qui plaît aux pilotes, l’organisation du parc coureur est bien rodée. Pour le 20
e anniversaire, ils seront encore plus nombreux », explique Daniel Braun, président du moto-club du Ried, organisateur de la course.
Si les essais sur le circuit ont été perturbés par la pluie samedi, la course a bénéficié hier d’un temps idéal. Le spectacle était assuré par quelque 140 pilotes et machines de toutes marques dont la plus ancienne datait de 1929.
« En side-car, il faut que le pilote et son passager soient en totale confiance »
Parmi les participants, un grand champion, Werner Schwärzel, venu de Meisenheim près de Lahr avec un side-car de sa propre conception. « J’ai commencé en 1970 à l’âge de 22 ans avec un side-car BMW de 500 cm³, j’ai terminé 2e chez les débutants, c’était le bon temps. Trois années plus tard, je courais avec les pilotes nationaux et j’étais vice-champion du monde, plusieurs fois champion d’Allemagne et champion du monde en 1982 avec Andréas Huber en qualité de singe, explique Werner. En side-car, il faut que le pilote et son passager soient en totale confiance et se comprennent bien. Devenir champion du monde, c’était mon but, je l’ai atteint. »